La cigarette électronique et les éléments qui la composent.

Quelle que soit la valeur résistive, la marque, le métal qui compose la résistance, le mode de fonctionnement est toujours le même. Un guide sur toutes les résistances s’applique donc à de très nombreux modèles de cigarettes électroniques. Voici une liste de résistance non exhaustive de résistances recommandé par notre équipe

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La cigarette électronique va remplacer tout ce qu’apporte la cigarette traditionnelle. Elle va apporter de la nicotine au cerveau (en 60 secondes avec la vaporisation de l’e-cigarette ; soyez patient, ça vient, doucement mais surement). Ensuite, elle va procurer un « hit » lors du passage en gorge. C’est la contraction du larynx au contact de la nicotine. Puis il y a la gestuelle.

Dans un premier temps, on se dit que c’est une question de contenance. Non, c’est très réducteur, ce n’est que la partie supérieure de l’iceberg. Bien sur, on peut trouver qu’un réservoir de 5 ml, c’est mieux qu’un réservoir de 3 ml. Si c’est le seul critère objectif, si vous ne souhaitez pas embarquer avec vous vos flacons sur votre lieu de travail, vous pouvez évidemment opter pour le premier gros réservoir venu, merci et au revoir m’sieurs-dames. Tout d’abord, il y a les matériaux. Entre le plastique et le pyrex, on sent bien qu’on ne parle pas de la même noblesse. C’est tout de suite un peu plus élégant. Il y a évidemment l’aspect pratique de chacun de ces accessoires : est-ce que le remplissage est facile, est-ce que la lisibilité du liquide restant est bonne. Évidemment, avec du pyrex, tout est plus limpide. Après, il y a le ressenti. Le même liquide dégusté sur un stardust ou un subtank n’aura pas le même goût, tout simplement. Et là, vous vous dites : il est bien gentil celui qui écrit ce texte mais je suis devant mon ordi et pour goûter la différence, ça va être un petit peu complexe. Rassurez-vous, Hon Lik va bientôt mettre au point la téléportation et Kitclope vous fera tester en direct les différents modèles. Par contre, ne soyez pas surpris, c’est comme dans Terminator, on arrive tout nu chez vous. Mais avant que ça ne soit au point, vu que vous êtes sur votre ordinateur, pourquoi ne pas nous laisser un petit message pour nous demander si le Mini Nautilus est aussi bien que le Subtank Nano en termes d’arômes ? Et puis lisez les descriptifs de chaque modèle. Si nous insistons lourdement sur le rendu des saveurs du Subtank, c’est bel et bien qu’il y a une raison. Si nous insistons encore plus sur la fiabilité du mini Nautilus, ce n’est pas un hasard. Oui, la fiabilité. Parlons-en. Il se peut, de temps en temps, qu’une petite goutte apparaisse par-ci par-là. Ce n’est pas grave, ça arrive. Sauf sur le mini Nautilus. Tiens, ça fait deux fois qu’il est écrit que le mini Nautilus est fiable. C’est ce qui s’appelle insister lourdement sur la fiabilité de cet appareil justement. La fiabilité d’un clearomiseur passe aussi par un minimum d’entretien. Une fois de temps en temps, juste avant de remettre du liquide, on peut par exemple passer un petit coup de papier hygiénique dans tous dans les recoins. Sous la résistance par exemple, qui sert parfois de cuve à l’excédent de liquide. Dans l’airflow, dans la cheminée centrale. Il n’y a pas de zèle dans ce domaine : qui veut voyager loin ménage sa monture. C’est du simple bon sens. De la même manière que l’on passe un contrôle technique pour sa voiture, que l’on passe un anti-virus, un anti-malware sur son PC, on prend soin de son clearomiseur. Et si malgré tout un problème subsiste… Ça fait combien de temps que vous n’avez pas changé la résistance ?

L’ADN du clearomiseur… Quand il y a un problème sur une cigarette électronique, une fuite, un goût désagréable, un glouglou malheureux, il y a 95% de chances pour que ça vienne de la résistance. Elle a une durée de vie de trois semaines, parfois deux en cas d’utilisation intensive. D’une manière générale, dès qu’il y a un goût suspect ou même si vos arômes semblent moins intéressants, il faut changer la résistance. On ne choisit évidemment pas sa résistance, on prend celle qui est compatible avec son clearomiseur. Bien sur, il y a parfois plusieurs valeurs. 0.5 ohm, 1, 1,2, 1,8… Plus la valeur est basse, plus la vape sera forte. Le texte sur la page principale des résistances sera plus complet et plus technique mais en gros, voilà comment ça se passe. Le courant électrique va traverser un fil résistif enroulé pour former un cylindre qui a de très nombreuses variables : son épaisseur, un certain nombre de tours composant le cylindre, un diamètre de cylindre et une matière qui peut être du kanthal, du nickel, du titane… Beaucoup de paramètres pour un si petit objet. Mais quand on regarde de plus près, tout est très logique. Admettons qu’on ait un petit cylindre composé de quatre tours et un autre de huit tours : quand on les déplie tous les deux, on a plus ou moins une longueur deux fois plus importante dans un cas. Si on met ces deux résistances en contact avec sa batterie, sa box (quand on fait du reconstructible), la résistance courte va rougeoyer très rapidement. La longue mettra un peu plus de temps. Dès lors, on comprend qu’une résistance courte va devenir très chaude et très vite et va balancer énormément de vapeur dès que l’on appuiera sur le bouton. Un des arguments d’achat de tel ou tel clearomiseur peut d’ailleurs être l’existence ou pas d’une résistance reconstructible pour ce modèle. C’est un peu contraignant au début mais après beaucoup de pratique, ça devient économique et les saveurs sont sublimées. Attention, toutes les batteries, toutes les box n’acceptent pas toutes les valeurs de résistance. Dès que l’on passe sous la barre d’un ohm, on dit d’une résistance qu’elle est sub-ohmique. Certaines batteries voient leur bouton clignoter et sur certains écrans de box, on peut lire un message selon lequel le « coil » (la résistance en français) est absent. Pas d’inquiétude : tous vos accessoires fonctionnent mais la résistance n’est pas adaptée.

C’est un peu la hantise des primo accédants à la cigarette électronique : « ma batterie est vide, je ne peux plus vaper ». Avant tout achat, il faut vraiment considérer le temps que l’on passe chaque jour à cloper, envisager éventuellement le fait que l’on passe un peu plus de temps à vaper qu’à fumer et choisir une batterie en fonction de la consommation de cigarettes. Pour éviter toute frustration donc, il vaut mieux prévoir large, prendre deux batteries plutôt qu’une pour les modèles sur lesquels on ne peut vaper lors de la charge, des 900 mah plutôt que des 650, des 1100 plutôt que des 900… Les « mah », ce sont les milliampères / heure. C’est l’autonomie. En prenant le modèle « en dessous », vous n’économiserez que quelques euros. Il serait dommage de rater son passage à la vape pour une somme dérisoire. Certaines batteries sont également équipées de voltage variable. C’est particulièrement intéressant de pouvoir moduler la puissance de votre appareil, notamment en fonction des moments. Le matin, on n’a pas forcément envie de se prendre la même aspiration qu’en soirée. On peut commencer la journée tout doucement, monter d’un petit cran lorsque le chef de service vous stresse et encore un autre en soirée. Les soirées, ce sont vraiment les moments de vérité. En montant donc le voltage ou en mettant tout le monde d’accord en faisant plus de vapeur tout seul que tous les autres clopeurs réunis ne font de fumée. Là, on passe presque obligatoirement par une box sur laquelle on règle vraiment pas mal de choses : les volts, les watts mais aussi depuis peu, la température. Une bonne aspiration, avec un liquide 100% glycérine végétale, c’est la garantie de faire baigner pour quelques secondes une pièce dans un brouillard épais. En résumé, en ce qui concerne les batteries ou les box, qui peut le plus peut le moins. Si vous voulez vous assurer un arrêt nicotinique, optez pour des modèles évolués, à moins d’avoir des besoins modestes, pour compenser moins de cinq cigarettes par jour. Les Evic VTC sont géniales et élégantes, les iStick ne nécessitent pas de batteries supplémentaires. En bon compromis entre pas mal de choses, la batterie de l’Ego One est une vraie réussite en termes de puissance, d’autonomie et même de design, permettant des assemblages discrets, tenant dans le poing.

Évitez les mariages contre-nature. Vous fumez peu mais vous avez été séduit par le côté fiable du mini Nautilus ou le rendu des saveurs du Subtank ? Vous vous dites qu’une petite batterie 18650 suffira ? Ou inversement, vous voulez une grosse autonomie mais vous vous moquez des arômes et vous associez un clearomiseur en plastique avec une Evic VTC ? Ce ne sont pas des mariages de raison, il faut harmoniser les matériels. D’une part, ce sera extrêmement moche, ces assemblages ne ressemblent vraiment à rien. D’autre part, ces matériels n’ayant pas été conçus pour fonctionner ensembles, vous aurez des surprises. Mais dans le premier exemple, s’il n’y a pas assez de puissance, le clearomiseur ne fonctionnera pas de façon optimale et dans le second cas, à moins de sous-exploiter la box, les résistances vont s’user à une vitesse grand V.


Pour aller plus loin

C’est le point le plus important à voir avant toute chose. On commence la vape pour arrêter la clope. Or, la cigarette électronique permet de se substituer aux tueuses sur trois points principaux : l’apport de nicotine au cerveau, le « hit », le passage en gorge de la vapeur, conséquence du larynx qui se contracte au contact de la nicotine et la gestuelle. Donc, la nicotine intervient dans deux des trois choses qui sont compensées. Par conséquent, il ne faut pas se louper sur le dosage. Certaines marques ont des taux très particuliers mais on peut considérer qu’on a ce genre de palier : 0, 3, 5 ou 6, 10 à 12, 15-16 et au-delà. Prendre un dosage trop important fait tourner la tête et racle la gorge. Opter pour un dosage trop faible provoquera de la frustration et donnera envie d’allumer une tueuse. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de règle absolue en la matière. Dans la vape, un ancien fumeur voudra un gros apport en nicotine sans spécialement avoir un hit énorme. Un faible dosage pour une utilisation soutenue s’imposera alors. Mais la situation inverse peut aussi exister. Mais d’une manière générale, en dessous de sept ou huit cigarettes quotidiennes, on optera pour du 5 ou du 6. Au-delà et jusqu’à vingt cigarettes, du 10-12 sera nécessaire. Par la suite, du 15 ou du 16 feront l’affaire. Attention cependant à ne pas jouer à celui qui encaissera le mieux. Le 12 convient même à de très gros fumeurs. C’est au cas par cas. Dans le doute, lorsque vous décidez de passer à la vape, n’hésitez pas à acheter un flacon supplémentaire dans un dosage de nicotine différent. Mais attention, ceci n’est pas non plus une règle absolue gravée dans le marbre. On peut aussi volontairement envisager un dosage à la baisse si on a acheté du très bon matériel. Si la batterie envoie du fort, alors le clearomiseur diffusera une vapeur abondante… Et dans cette vapeur, de la nicotine, dans des quantités proportionnelles au volume du nuage. Donc, un 6 pourra avoir le ressenti d’un 11 pour peu que l’on ait investi dans du bon matériel. Les vapoteurs qui ont déjà arrêté la clope et qui font évoluer leurs accessoires baissent le taux de nicotine de façon quasi mécanique. Dernière petit chose… Que faire quand on aimerait baisser progressivement le dosage en nicotine, passer de 10 à 5 sans que ce ne soit trop violent. Mélanger pardi ! Il est tout à fait concevable d’acheter un Grand Elixir en 6 et un autre en 12, les réunir dans un flacon plus grand pour faire du 8,5. Beaucoup d’utilisateurs « menthifient » également tous leurs arômes.

Propylène Glycol (PG) ou Glycérine végétale (VG) ? Pour info, il existe une nomenclature admise chez tous les fabricants de liquide. C’est souvent écrit à côté du taux de nicotine. « XX / YY ». XX est le chiffre représentant le PG et YY le VG. Le PG va favoriser le hit, le VG va générer une vapeur plus abondante. Il existe même des liquides 100% VG (Innocent Cloud) ou approchant (Furiosa, 10/90, par exemple). Ces arômes sont souvent associés à de faibles taux de nicotine (3 ou 6) car pour réaliser des nuages denses, il faut du très bon matériel. Et qui dit très bon matériel dit faible taux de nicotine. C’est cohérent. Les liquides d’entrée de gamme tournent souvent entre 70/30 (PG/VG) et 50/50 (PG/VG). Mais on ne choisit pas simplement le PG ou le VG pour de beaux nuages ou un hit amplifié. Certaines personnes ont du mal avec les liquides à fort taux de VG ou le contraire. Ils préfèrent alors opter pour des gammes qui leur correspondent. La question qui revient parmi les personnes qui veulent passer à la vape, c’est de savoir si tout ceci n’est pas trop chimique. Si. Mais tout est chimique. La respiration, la digestion, c’est de la chimie. Est-ce que c’est naturel ? La question est mal posée car elle sous-entend que si ce n’est pas naturel, c’est mauvais. Je vous dirai que certains ingrédients de la cigarette traditionnelle sont tout à fait naturels. Arsenic, Mercure, Plomb. Est-ce qu’une fois qu’on a rappelé la présence de ces poisons dans la clope, l’envie d’avoir des choses naturelles dans le corps reste aussi séduisante ? PG et VG sont cependant des molécules bien connues. Le PG se trouve partout. Il sert d’émulsifiant (E1520) dans des assaisonnements notamment. L’industrie pharmaceutique s’en sert comme composant dans certains antiépileptiques. On en retrouve dans le polyester. C’est également le composant principal des effets de fumée dans les spectacles, les concerts. Résumons : on en mange, ça soigne, on s’en recouvre et on le respire. Et ça fait des décennies que ça dure. Alors, pour paraphraser les ayatollahs anti e-cig, peut-être que dans 50 ans, on trouvera un problème. C’est bien de pousser le principe de précaution à ce point et dans le même temps de mettre des œillères sur des choses si naturelles que l’arsenic, le mercure et le plomb. Une belle cohérence intellectuelle ! Le VG n’est pas non plus inconnu. C’est un hydratant, par exemple. Il sert en pharmacie dans la fabrication des suppositoires, si, si, et dans les sirops contre la toux. On le retrouve dans les dentifrices, le savon et les bains de bouche. En alimentation, il permet de retenir l’humidité, fixer les arômes. Il permet aussi d’émulsifier et épaissir un nombre incalculable de denrées. On en retrouve dans la cellophane, on peut l’appliquer sur des miroirs pour éviter la formation de buée. Comme le PG, ça sert aussi à balancer des fumées lors des concerts. Le VG est plus épais que le PG. On reconnait facilement un 100% VG à sa texture assez huileuse. Il faut cependant savoir qu’un 100% VG, de par son épaisseur ne va pas s’incruster dans le coton comme un liquide qui serait plus fluide. Pour cette raison, les 100%VG ne passent pas sur tous les matériels.

Bien sur, après, au-delà des compositions chimiques, il y a évidemment pas mal de petites choses qui vont faire la différence. La première qui vienne à l’esprit, c’est le conditionnement. On peut évidemment préférer un joli flacon de en verre à un flacon en plastique, sans design particulier. Mais parfois, il faut également penser au remplissage du clearomiseur. Un petit bec pointu peut grandement faciliter la tâche de l’utilisateur. Parfois, avec des pipettes en verre, c’est moins simple. Vous pouvez vous simplifier la vie en utilisant une pipette en plastique à réservoir pour transférer tout le contenu d’une bouteille dans un flacon plus simple d’utilisation. Le design est également un point intéressant. Les Alfaliquid, c’est efficace mais quand on regarde l’élégance des flacons Thenancara, la recherche des « encriers » Think, la classe du packaging des Cult ou des Five Pawns, on a vite fait de se laisser tenter. En manque d’inspiration devant des centaines de liquides, cela peut-être pertinent. Implicitement, on peut se dire qu’un fabricant qui veut distribuer un liquide médiocre ne va pas faire des investissements monstrueux pour le vendre dans un packaging onéreux. Ok, c’est une méthode un peu empirique pour choisir un e-liquide.


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